Protection de l’îlot Jeanne d’Arc !
Vendredi 6 mai 2016, le Collectif de défense du patrimoine balnéaire de Sion a posé une protection devant la fenêtre de la villa Elisabeth laissée grande ouverte à la merci de toute dégradation.
Tant que les travaux du projet immobilier-thalasso ne sont pas commencés, pourquoi faut-il laisser notre patrimoine se dégrader si vite ?
Nous avions demandé à Monsieur le Maire en novembre 2015 de protéger ces maisons : celui-ci avait acquiescé mais rien n’a été fait, au contraire, les maisons restent à l’abandon sans protection, les volets tordus menacent de sortir de leurs gonds compromettant la sécurité de l’espace public attenant. De même, nous avons retrouvé un cadavre de rat sur ce même espace, un problème d’insalubrité que nous allons signaler à Monsieur le Maire.
Depuis ce vendredi 27 mai, nous constatons que notre signature a disparu de ce panneau de protection. Heureusement, le panneau toujours présent joue encore son rôle de protection patrimoniale. Cependant, nous rappelons que chacun a le droit de s’exprimer et nous invitons celui qui a retiré nos affiches à communiquer sur son geste.
Promenade découverte appréciée !
Bravant un temps plutôt maussade, une quinzaine de personnes a participé à notre promenade découverte du dimanche 26 avril 2015.
Grâce à la mémoire partagée de tous, ce fut l’occasion de revivre l’époque des bains de mer à Sion devant les bâtiments encore préservés.
L’initiative du Collectif a été appréciée et encouragée, tout en soulignant qu’une protection ou mise en valeur de ce patrimoine bâti ne peut se concevoir :
- sans une réelle volonté de la municipalité et
- sans une étroite collaboration municipalité-propriétaires lorsqu’il s’agit de bâtiments privés.
Vous trouverez ci-après l’article Ouest France paru le 5 mai 2015 :
Prochaine promenade découverte prévue le vendredi 17 juillet 2015
départ à 15H de « la Maison pour tous »
La première mission que revendique le Collectif est de faire connaitre le patrimoine balnéaire de Sion-sur-l’Océan mais il entend également agir par tous les moyens pour sa protection.
Le Collectif demande notamment à la Municipalité :
- d’exercer ses devoirs dans ce domaine de la protection du patrimoine commun, bâti et paysager,
- de considérer l’urgence qu’il y a à intervenir,
- de coopérer avec le collectif constitué de citoyens pour la plupart directement concernés par ce patrimoine
Vif succès aux journées du Patrimoine !
40 et 30, ce sont respectivement le nombre de personnes qui ont assisté au circuit guidé du samedi 20 et du dimanche 21 septembre !
Cette nouvelle animation à Saint-Hilaire-de-Riez à l’occasion des journées européennes du patrimoine a plu aux participants qui nous ont vivement remerciés pour la qualité de notre travail fondé sur des documents d’archives, sur les cahiers de Rié, sur des témoignages, … Nous avons aussi bénéficié de l’expertise de Johan Vincent, historien très qualifié dans ce type d’intervention.
Les participants ont apprécié la possibilité de revivre l’époque des bains de mer en comparant sur place les cartes postales anciennes et le bâti actuel, témoin de cette vie balnéaire importante.
Certains commentaires furent ponctués d’anecdotes et de témoignages très intéressants de la part des participants.
En fin de circuit, nous avons invité les participants à méditer sur la définition du « patrimoine »ou plutôt à répondre à la question
« Quel témoignage de la station balnéaire de Sion voulons-nous et pouvons-nous transmettre à nos enfants ? »
En évoquant la récente destruction de la villa « Au soleil couchant » pour construire 2 immeubles avenue de la Corniche, nous avons rappelé :
les deux manières de sauvegarder le patrimoine balnéaire bâti de Saint-Hilaire-de-Riez :
- Constituer une ou plusieurs zones de protection AVAP (Aire de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine) autour des bâtiments remarquables, ce qui n’a jamais existé sur la commune contrairement à celle de Saint-Gilles-Croix-de-Vie où plusieurs zones existent dont celle de la corniche de Boisvinet ; toute modification des bâtiments compris dans cette AVAP est assujettie à la décision de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF),
- Repérer les bâtiments faisant partie du patrimoine d’intérêt local et les inscrire à l’annexe loi paysage du Plan Local d’Urbanisme, dans ce cas la modification des bâtiments est soumise à la seule approbation de la commission urbanisme de la commune.
L’une ou l’autre de ces 2 solutions de protection découlant d’une volonté municipale, permet de solliciter l’intervention (gratuite) de l’Architecte des Bâtiments de France et de demander une subvention à la Fondation du patrimoine ou à d’autres établissements publics ou privés.
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