projet Thalasso : le PC a été annulé
Le 14 novembre 2017, le tribunal administratif de Nantes a annulé pour vice de forme, le Permis de Construire accordé le 11 mars 2015 à la sté CCY Invest « pour l’édification d’une thalassothérapie et d’un bâtiment associatif pour la Livarde« .
En effet, le PC a été accordé 5 jours trop tôt puisque la modification du PLU n’était pas encore applicable. A la date de signature, l’îlot Jeanne d’Arc (sur lequel doit s’édifier le projet), était encore en zone d’attente de projet et on ne pouvait pas y construire plus de 20 m² !
Le promoteur doit donc déposer une nouvelle demande de permis ; nous pouvons toujours espérer que le promoteur et M.le Maire prendront en considération les remarques de bon nombre de citoyens à propos de ce projet pour définir un projet moins dense, ne condamnant pas l’accès à la mer pour tous et plus respectueux du milieu fragile où il va s’insérer …
Affaire à suivre.
Les jeunes et le patrimoine
Lors des journées européennes du patrimoine le 16 septembre 2017, nous avons lu, pendant la visite guidée de la station balnéaire de Sion-sur-l’Océan, diverses expressions de jeunes à propos du patrimoine, ce qu’il représente pour eux et la nécessité de le conserver ou non.
Nous les publions avec un peu de retard :
Témoignage de Clarisse à propos de Sion, le lieu de ses vacances familiales et aujourd’hui, son lieu de résidence principale :
« Mon arrière grand père était propriétaire de plusieurs terrains à Sion, dont une maison appelée « Les Brisants » sur la corniche et une vieille longère qui a ensuite appartenu à mon père.
Nous venions chaque été dans cette petite maison, certes peu confortable, mais qui avait son charme typiquement vendéen. À travers son caractère atypique elle nous racontait son histoire, nous imaginions la vie des anciens propriétaires qui l’avaient surement occupé à l’année, il y a longtemps.
Nous aimions nous rendre à la bibliothèque de plage, puis dans notre famille, aux brisants, avant d’aller au cinéma de Sion.
J’ai donc passé tous mes étés ici et j’ai vu le territoire changer d’année en année.
Je me souviens que chaque fois où l’on arrivait en Vendée, nous découvrions avec étonnement les nouvelles résidences sorties de terre si rapidement durant l’hiver. Nous constations aussi les disparitions … comme celle du petit cinéma.
Cette année, j’ai vu disparaître avec peine « Les Brisants » et une partie de mon histoire, mais c’est aussi celle de Sion et de sa corniche qui s’est envolée. Il ne reste désormais que quelques photos ou vieille carte postale pour me rappeler ce que j’ai connu, qui a définitivement basculé dans le passé, car disparu.
Ce n’est pas que par nostalgie que j’aime voir des traces de l’histoire à travers les bâtiments, c’est aussi parce qu’il est agréable et captivant de pouvoir imaginer un passé que nous n’avons pas vécu.
Le quartier de Sion a un attrait particulier : il nous raconte son vécu de station balnéaire familiale et chaleureuse, à travers des bâtiments typiques de ce bord de mer, qui lui donne un charme unique.
Je me suis installée ici il y a 4 ans, et je me désole de voir le territoire évoluer de cette façon. De jolie station balnéaire des années 30, Sion est en train de devenir une ville ordinaire. Les maisons individuelles occupent désormais chaque petit terrain disponible, cernées de mur haut pour ne pas être vu des voisins, avec du bitume comme jardin pour éviter l’entretien d’une pelouse. Les immeubles qui poussent face à la mer, qui permettent de loger en grand nombre avec une vue exceptionnelle, mais dont les fenêtres ne reflètent l’océan que quelques mois de l’année, puisque les volets restent fermés tout l’hiver.
C’est un autre récit que Sion racontera aux prochaines générations, une histoire qui me laisse bien moins rêveuse.
Témoignage de Pauline, 20 ans, étudiante à Paris Sorbonne, licence 3 géographie parcours environnement, qui a participé à de nombreux chantiers bénévoles dont un sur le patrimoine :
« Cette année j’ai participé à un chantier près de Madrid avec l’association Rempart.
Ce fut un réel plaisir pour moi de participer à ce chantier ayant pour but de mettre en valeur le patrimoine de la vallée del Paular.
Jai pu participer à la reconstruction d’un mur en pierre afin de recréer des continuités écologiques pour la biodiversité, débroussailler, faucher mais également aider des archéologues a extraire du sol des éléments à proximité du moulin à papier ayant servi à la production du célèbre don Quichotte. Jai vraiment pu ressentir cette notion de patrimoine.
Le patrimoine est une des principales voies par laquelle j’aime découvrir un territoire.
Le patrimoine met en interrelation l’aspect historique culturel naturel mais également l’aspect de communication et de médiation qui permet de partager au plus grand nombre les spécificités et beautés d’un territoire.
Si le patrimoine peut exister c’est non seulement parce qu’il existe des merveilles en tous lieux mais également parce que nous projetons sur elles un regard d’admiration et une volonté de protection. Continuons à protéger ce qui fait la beauté de nos territoires !
Visite journées du Patrimoine appréciée

Une vingtaine de personnes sont venues à notre visite guidée à l’occasion des journées du Patrimoine (des vacanciers découvrant Sion pour la première fois, des résidents à l’année à St Hilaire ou St Gilles, …), un public intéressé qui nous a laissé ces messages sur notre livre d’or :
« Merci aux passionnées qui nous font revivre le passé et évoquent aussi l’avenir incertain de ce patrimoine »
« Une visite très instructive. Futurs retraités à Sion où nous avons toujours passé de belles vacances, et beaucoup de souvenirs. Souhaitons en conserver l’esprit. »
« Visite très intéressante. Trois fois déjà je suis venue et à chaque fois je retrouve du plaisir et apprend des détails nouveaux : vraiment une belle prestation.«
Visite guidée animée du 14 juillet

Une quinzaine de participants, des touristes d’Angers, de région Parisienne et des locaux ont suivi avec intérêt la visite de la station balnéaire de Sion-sur-l’Océan proposée par le Collectif.
Celle-ci était ponctuée de saynètes faisant revivre les bâtiments emblématiques du balnéaire à l’époque 1950.
Après avoir parlé de l’histoire de l’hôtel de l’Océan et des Pins construit en 1903, transformé en casino de loisirs par Henri Renaud de la Faverie, créateur de la station balnéaire de Sion, nous avons rencontré des estivants descendus à l’hôtel Frédéric. Devant l’ancienne chapelle devenue office de tourisme, M. le curé et sa servante nous ont rappelé les années 1900 où celui-ci officiait !
La rue du petit train a été l’occasion d’évoquer cette infrastructure qui non seulement pouvait transporter les estivants de Bourgneuf-en-Retz aux Sables d’Olonne mais était aussi bien utile pour les locaux pour aller travailler ou faire des courses ou recevoir des marchandises.
Pendant ce temps, des voitures anciennes de nos amis « les vieilles soupapes » se sont garées devant l’hôtel Frédéric (Peugeots 201, 202, Panhard, Aronde, 2CV, Vespa ou mobylette, …)
Le temps d’évoquer l’histoire de l’hôtel et nous voici arrivés devant la mer où un petit car Citroën des années 1950 de la compagnie Hervouet avait ramené une dizaine d’enfants et leurs monitrices partis en sortie aux Sables d’Olonne. Le directeur de colonie les fit mettre en rang pour chanter d’un ton juste : « Il était un petit homme, pirouette, cacahouète » ce qui nous fit basculer dans l’enfance !
Quelle a été notre surprise de rencontrer Mme Lauterie, témoin encore vivant de cette époque puisque celle-ci a été monitrice de colonie à Sion les étés 1950 à 1956. L’échange entre cette monitrice d’antan et les figurantes d’aujourd’hui fut émouvant !
Ensuite, nous avons cheminé le long de la promenade de la mer, observant la différence d’architecture entre les maisons de pays et les villas balnéaires.
Devant le café de la plage, nous avons rencontré 2 pêcheurs et une femme de pays qui en dialoguant dans le parler local nous ont évoqué la vie à Sion en 1950 pendant la saison au contact des estivants.
Nous avons fini par une évocation des rues commerçantes, de l’hôtel des Touristes , établissement le plus ancien de Sion (depuis 1871 !) et du quartier balnéaire de l’îlot Jeanne d’Arc. Enfin, une photo de groupe a été prise devant la Livarde :
Protection du patrimoine balnéaire de Sion
Lettre ouverte à M.le Maire de Saint-Hilaire-de-Riez le 2 mai 2017
Depuis l’arrivée des palissades en septembre 2013, les villas balnéaires d’intérêt local de l’îlot Jeanne d’Arc se sont extrêmement dégradées par manque de protection.
Tant que le projet immobilier-thalasso ne se concrétise pas, pourquoi s’attacher à faire disparaître un patrimoine commun contrairement à ce qu’il est écrit dans le PLU ?
p.12 du PADD, on peut lire : un des objectifs de la ville est « d’améliorer la connaissance du patrimoine communal, de le protéger et de le valoriser. La commune dispose d’un patrimoine bâti diversifié et identitaire des marais bretons et de la côte vendéenne (villas balnéaires). Ce patrimoine est pleinement garant de l’image du territoire et doit donc être reconnu comme tel et préservé ».
Que restera-t-il du patrimoine balnéaire de Sion si le but de la Municipalité est de le détruire ? Une destruction est irréversible !
Nous sommes le porte parole de tous ces hilairois, résidents secondaires, touristes qui écrivent sur ce blog patrimoine-de-sion, sur le livre d’or de la Livarde et qui ont voté pour la restauration de la station balnéaire, de toutes ces personnes qui sont choquées :
- par ce lieu barricadé en face d’une si belle nature,
- par ce bâti ancien sciemment dégradé,
- par cette enclave prohibant l’accès à la mer, un bien pourtant commun à tous !
Oui, le collectif revendique la pose de la protection sur la villa Elisabeth car il est de l’intérêt général de protéger le bien commun tant que le projet immobilier- thalasso n’aboutit pas.
Alors qu’il existe un patrimoine balnéaire à Sion plébiscité par une majorité de citoyens (qui habitent ou fréquentent la station) et reconnu aussi par les services de l’Etat spécialisés en la matière, pourquoi s’attacher à le détruire et à engager les finances de la population pour imiter le patrimoine de la capitale parisienne ?
Est-ce l’intérêt général de faire disparaître les témoins de l’histoire d’une cité ?
Avenir de l’ancien casino des Pins (2)

Des nouvelles de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) !
Le conservateur des monuments historiques est venu rencontrer le Collectif le 10 janvier 2017 et a visité le bourg historique de Sion.
Nous venons de recevoir ses conclusions, il écrit : « l’ancien casino de Sion-sur-l’Océan fait partie intégrante d’un ensemble balnéaire représentatif à l’échelle de la commune littorale de Saint-Hilaire-de-Riez« .
Notre demande d’inscription du bâtiment va donc passer en commission régionale du patrimoine et de l’architecture au cours de l’année 2017.
L’histoire balnéaire de Sion-sur-l’Océan a peut-être une chance d’être sauvée d’autant qu’elle est étroitement liée à celle de ses 2 anciennes stations voisines Saint Gilles et Croix de Vie qui fêtent justement cette année les 50 ans de leur fusion.
Projet citoyen pour un autre aménagement de l’îlot Jeanne d’Arc

Le projet immobilier-thalasso tardant à se réaliser, notre collectif de défense du patrimoine balnéaire de Sion-sur-l’Océan s’est associé au Collectif Agora* pour élaborer un projet citoyen qui ferait revivre Sion à l’année tout en y conservant son cachet de station balnéaire familiale. Ce projet s’est appuyé entre autres sur les réflexions recueillies lors de l’événement Histoire(s) future(s) du dimanche 24 avril 2016 (cf annexe 3 du projet)
Dans le Courrier Vendéen du 29 septembre 2016, M. le Maire disait « Je conçois que, malgré les résultats du référendum, le projet puisse avoir des détracteurs, mais jusqu’à présent, personne ne m’a jamais présenté de projet alternatif… » Aussi, nous avons demandé à M.le Maire une entrevue pour lui présenter ces réflexions avant la fin de l’année 2016.
Vous pouvez consulter ce document en cliquant ici et nous faire part de vos commentaires sur ce blog.
Avenir de l’ancien casino des Pins

En octobre-novembre 2016, la Municipalité a organisé des ateliers participatifs pour que les citoyens réfléchissent sur les usages qu’ils imagineraient sur la place Gaston Pateau où se trouve actuellement l’ancien casino de l’Océan et des Pins. http://atelierspoursion.fr
Lors de ces ateliers, la Municipalité occultait sur cette place, la présence du bâtiment patrimonial. Plusieurs questions ont été posées sur l’avenir de ce bâtiment lors de la réunion publique de présentation des ateliers. M.le Maire nous a relu les conclusions d’une étude de salinité sur les matériaux qui opte pour un arasement du bâtiment. Nous avons appris qu’il existait 3 études dont une financière : nous avons demandé d’avoir accès à ces études, réponse nous a été donnée de pouvoir consulter :
- l’étude de faisabilité de mars 2014
- l’étude de programmation de novembre 2015
- l’étude de caractérisation des désordres de janvier 2016.
D’autre part, nous avons demandé conseil à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) pour connaître la valeur patrimoniale du bâtiment. Un échange aura lieu sur place en janvier 2017 au plus tard.
Restaurons la station balnéaire de Sion-sur-l’Océan (3)
Voici d’autres commentaires qui sont arrivés pour appuyer la demande de restauration de la station balnéaire de Sion-sur-l’Océan :
« Le charme de la station balnéaire de Saint-Hilaire-de-Riez, ce qui fait venir les touristes, ce qui réjouit les yeux des résidents à l’année, c’est effectivement Sion avec l’îlot Jeanne d’Arc, la Maison pur tous, l’hôtel Frédéric… Il y a eu assez (beaucoup trop) de béton autorisé à ce jour, en particulier les dernières autorisation sur la corniche sont déplorables.
Les citoyens ont plein d’idées de réhabilitation de ces maisons. Il suffit de leur demander… Des projets plein de vie peuvent dynamiser le bourg de Sion, et créer des emplois pérennes. Et la commune de St Hilaire peut se faire aider par les monuments de France. La station mérite d’être classée… et rénovée… en sauvegardant toutes les façades et l’esprit balnéaire. » 6 septembre 2016
« Que faire à Sion que de regarder les rochers et la mer alors qu’une architecture balnéaire typique de la Vendée et laissée à l’abandon volontairement pour de sombres projets immobiliers ?
Le musée de La Livarde pourrait être rénové et actualisé pour des prestations pédagogiques maritimes toute l’année. La restauration des maisons typiques permettraient l’accueil d’artisans et artistes locaux .Il y a suffisamment d’espaces pour créer des activités ludiques.
Gardons un cachet familial d’autrefois permettant un lien social qui a attiré tant de touristes et qui redonnerait vie à ce Sion dévasté ! » 6 septembre 2016
« Sion sur l’Océan est une station balnéaire fréquentée tout l’été, et à chaque vacances scolaires. Cette station est visitée en majeure partie par des touristes venant d’un milieu urbain. Ils viennent y trouver l’air pur, le repos, et un cadre typique sans aucune mesure avec l’urbanisme moderne. Ce cadre typique nous l’avons encore, mais d’année en année il s’amoindrit. Les villas sont remplacées par des immeubles modernes, les espaces verts diminuent. Notre patrimoine s’effrite. Il faut que nos élus, qui vivent à l’année à st’Hilaire, comprennent ce que les touristes viennent chercher chez nous parce qu’ils ne l’ont pas chez eux. L’Ile d’yeu cette année a reçu 3 ministres, parce que cette île est d’une grande beauté de richesses naturelles et de pures maisons vendéennes.
Nous avons à Sion tout ce qui plait au tourisme. Ne l’abandonnons pas, il suffit juste d’une restauration et elle me semble essentielle.
Je connais Sion depuis toute petite et j’y viens plusieurs fois par an. Je fais partie de ceux qui fuient la ville dès que je le peux. Je ne souhaite pas voir Sion se transformer en une ville fantôme l’hiver, avec 90% d’habitation inhabitée. Sion doit garder son identité, et son patrimoine. » 7 septembre 2016
« Ce quartier est magnifique et je trouve inadmissible de le détruire pour le couvrir de béton! De même, on défigure la corniche avec des « cubes modernes » et hideux et j’enrage de voir que la villa « les brisants » va à son tour être rasée. Que faire contre le puissant argent?? » 10 septembre 2016
« Je verrai bien une halle sur une place entourée de petites maisons vendéennes. » 10 septembre 2016
« Il faut absolument empêcher les élus de détruire notre patrimoine sous couvert de rentabilité économique ou d’intérêts privés.Si vous voulez-voir une ville qui a perdu tout son charme, allez voir le centre de Brétignolles. Les élus qui bétonnent le littoral à tout va n’ont rien compris aux aspirations des touristes qui recherchent de plus en plus de l’authentique. Sion,jusqu’à présent attire justement par le caractère un peu suranné de ces bâtiments du siècle dernier. Le modernisme, soit, mais pas dans les endroits qui ont encore une âme. » 14 septembre 2016
« Je fréquente Sion depuis plus de 50 ans j’ai vu l’apparition des Merlin, le mitage du Terre Fort, les destructions des vieilles maisons de la Corniche et maintenant c’est le coeur de Sion qui est aux mains des urbanistes et des représentants locaux qui en tirent des profits » 14 septembre 2016
« L’îlot Jeanne d’arc peut et doit être restauré en lui conservant ce charme qu’il mérite et auquel nous sommes tant attachés ! Nous y veillerons ! » 14 septembre 2016
« En Loir et Cher aussi, de beaux sites sont menacés. Nous nous battons, et souvent avec succès. Il ne faut pas lâcher, en parler largement dans la presse, pousser jusqu’au tribunal,les promoteurs redoutent ces résistances. Parce qu’il ne s’agit bien entendu que de promoteurs immobiliers, rien d’autre. Les élus locaux ne savent pas faire face à cela. Trop influençables, trop faibles. Seules les associations apportent la raison. Comment imaginer Sion sans ces bâtisses si typiques, et pourquoi venir dans cet endroit s’il ressemble à tous les autres, sur ce littoral déjà bien meurtri. Pourquoi donc, nous, du Loir-et-Cher, venons vous voir, depuis plus de dix ans ?
C’est maintenant qu’il faut tenir, et donnez donc leur chance à d’autres élus, plus courageux, peut-être aussi plus intuitifs. Nous sommes avec vous. » 23 septembre 2016
« Bonjour, nous habitons à l’étranger, en Chine où nous sommes enseignants, mais notre résidence de Sion, que nous considérons comme plus qu’une résidence secondaire, est notre point d’ancrage en France. Nous sommes devenus propriétaires rue de la Touche il y a 15 ans et nous suivons d’un peu loin, malheureusement, les transformations du littoral. Chaque année, nous craignons en rentrant de voir disparu ce que nous aimons à Sion et qui en fait le charme désuet. Nous estimons que les modifications imaginées depuis des années (thalassothérapie, démolition de l’ancien casino, des villas La Clarté, ker Emile)… sont des attaques irréfléchies à un patrimoine, certes modeste, mais dont certains peinent visiblement à mesurer la valeur. C’est tout bonnement l’identité de Sion que l’on s’acharne à vouloir faire disparaître. Au nom de quoi ? De si loin, nous ne savons pas trop comment faire entendre notre voix. Nous souhaiterions nous associer à vos actions. Merci de nous contacter si vous pensez que nous pouvons vous être utiles (courriers, pétitions…). » 27 septembre 2016
« Je suis propriétaire d’une résidence secondaire à Sion.
Je suis moi aussi totalement opposée à la destruction de ce patrimoine qu’il serait possible de valoriser avec certainement de belles retombées économiques mais surtout je crois important de transmettre à nos enfants un héritage, une histoire, des racines, en ce monde qui n’a que trop tendance à s’uniformiser.
Je crois qu’il ne faut pas arracher leur cœur à nos communes. » 23 octobre 2016